Education

 

L’éducation d’un chien se joue très vite et il ne faut pas la repousser à plus tard, même si le chiot vous apitoie. Faites quand même preuve d’une certaine indulgence. Un pipi ou une crotte est quasi inévitable. A vous de ne pas le laisser aller sur les beaux tapis et préférer le carrelage de la cuisine.

On peut comprendre qu’un maître soit parfois excédé par les premières bêtises d’un chiot, mais il faut bien se dire que c’est un passage obligé. Se mettre à hurler, à le réprimander alors qu’on ne l’a pas pris sur le fait, lui mettre le nez dans le pipi pour lui signifier qu’il a mal fait, sont des inepties qui ne conduiraient qu’à faire perdre la confiance que le chiot place en son maître.
D’autres fois, on peut aussi commettre des erreurs alors que l’on pensait bien faire. Nous n’avons pas la prétention de vous livrer ici toutes les recettes infaillibles qui feront que votre chiot sera rapidement obéissant, propre et sociable. Il y a bien entendu certaines consignes à suivre, mais l’essentiel se joue aussi dans la manière dont vont se tisser les liens entre vous et votre chien. Un peu de bon sens, de la logique, pas mal de patience et dans quelques mois… vous aurez le plus sympa des staffy à vos côtés !


Inutile de dire que les consignes devront être suivies par tous les membres de la famille. Sinon, le chiot ne va plus savoir où donner de la tête ou bien va rapidement comprendre vers qui aller pour qu’on cède à l’un ou l’autre de ses caprices. Tout le monde doit jouer le même jeu.
Normalement, un « non » prononcé de façon ferme doit vous permettre de vous faire obéir. La tape sur les fesses n’est pas toujours nécessaire.

On entend souvent dire à ce sujet qu’il ne faut pas porter la main sur un chien mais plutôt utiliser un journal, par exemple, qui presente l'avantage de ne pas etre trop dur et. On lit ou on entend également assez souvent que l’on peut réprimander le chiot en le prenant par la peau du cou et en le secouant (pas trop tout de même !). Cela lui rappelle la manière dont sa mère procédait pour le punir. Il n’apparaît pas nécessaire, hormis face à une grosse bêtise ou un chien très entêté, d’avoir recours à ce genre de punition.


Outre les interdits et l’établissement d’une bonne hiérarchie, il faudra apprendre à votre Staffie différents ordres. Là aussi, la patience est de rigueur. On ne peut pas tout lui apprendre en même temps. Mieux vaut procéder par étapes, en courtes séances, sans le saturer, et en terminant toujours sur un succès, jamais sur un échec ou un refus.
Comme le staffie aime jouer, son maître pourra se servir de ce biais pour l’éducation de son chien. Il ne faudra pas oublier récompenses, sous forme de friandises (sans excès et pas de façon systématique pour ne pas le conditionner dans ce sens), de félicitations et de chaudes caresses qui ont toute leur importance.


Par ordre de base, on entend essentiellement : marche en laisse, « couché », « assis », « pas bouger » et le rappel. Ce sont des ordres qui, une fois assimilés par le chien, vous permettrons de vivre en parfaite harmonie et d’avoir à vos côtés un chien agréable, qui obéit. Il est recommandé de s’inscrire dans un club d’éducation canine. Cela évite certaines erreurs que peut commettre le néophyte et permettre également au chien de côtoyer des congénères.

 

4– Santé – entretien

Le Staffie est robuste et rustique.
Mais pour son bien-être, son hygiène, et celle de toute la famille, et pour le maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, quelques règles et principes sont à respecter, notamment le calendrier vaccinal, la vermifugation, le traitement contre les parasites externes et l’hygiène pour avoir… le meilleur des chiens, et le plus beau des staffy.

Ainsi, tant que le chiot est en période de croissance, il est extrêmement important d’éviter les efforts brutaux, les montées et descentes d’escaliers ou encore les sols glissants pour ne pas favoriser de déformations articulaires acquises ; il faut aussi veiller à son alimentation et éviter tout excès ou carence.
Il est donc conseiller de maintenir un chiot « sec » pendant sa croissance, et de surveiller l’évolution de son poids de forme une fois adulte.
Sachant qu’à neuf mois, un chien doit faire 80% de son poids adulte.


Compte tenu de la nature de son poil, le Staffie se contentera d’un bon brossage régulier (une fois par semaine en moyenne) ; le rythme sera accentué en période de mue où le poil tombe davantage. Habituez votre Staffie au brossage dès son plus jeune âge pour vous faciliter la tâche par la suite. Vous pourrez utiliser une brosse ou un gant de caoutchouc à picots.


Les yeux seront nettoyés à l’aide d’une lotion adaptée ou d’un sérum physiologique.
Si les yeux du chien sont rouges ou coulent anormalement, n’utilisez pas de votre chef un collyre, car les yeux sont une partie très fragile et toute automédication est à proscrire. Il faut dans ce cas-là consulter le vétérinaire.


En ce qui concerne les oreilles, n’utilisez jamais de coton tige.
Vous risqueriez de pousser le cérumen au fond du conduit ou bien de blesser le tympan. Utilisez tout simplement du coton et… votre doigt. Laissez le chien s’ébrouer après lui avoir instille le produit, puis nettoyer.


Généralement, les chiens usent leurs griffes d’eux-mêmes, en marchant. Si tel n’est pas le cas,il est possible de couper les ongles à l’aide d’un coupe-griffes que vous trouverez facilement dans le commerce, l’essentiel étant de ne pas couper les ongles trop loin afin de ne pas blesser la pulpe. Enfin, concernant le bain, dès lors qu’il est sale et que l’on prend soin d’utiliser un shampoing adapté au pH des chiens qui est différent du nôtre, vous pourrez laver votre cane corso. En tout cas, si vous n’en avez pas sous la main, dites-vous bien que le plus doux des shampoings humains (comme ceux pour bébé, par exemple) ne convient pas. Habituez-le aussi à ce rituel dès son plus jeune âge. Evitez la projection d’eau dans les yeux et les oreilles et séchez bien. Si vous utilisez un sèche-cheveux, faites attention à l’intensité de la chaleur.

VACCINE ET PROTEGE

Comme l’humain, le chien peut être malade. Les laboratoires ont développé de nombreuses armes contre les maladies en tous genres qui peuvent affecter les chiens. Le respect du calendrier vaccinal protègera votre Staffie de nombreuses de ces maladies. Il ne faut pas en faire l’économie et ce quelque soit son âge. Les maîtres ont en effet tendance à ne plus faire vacciner leur chien sous prétexte qu’il est entré dans la catégorie des seniors.
C’est absurde, car un chien âgé, plus qu’un autre, a besoin de ces protections.
Au rang des maladies infectieuses, on distingue deux catégories : origine bactérienne ou virale.
La vaccination constitue une bonne protection pour combattre certaines de ces infections.
Lorsque vous aurez fait l’acquisition de votre Staffie, à partir de l’âge de huit semaines, celui-ci aura normalement fait l’objet d’une primo vaccination contre l’hépatite de Rubarth, la maladie de Carré et la Parvovirose. A vous ensuite de tenir ce calendrier à jour au fil des rappels annuels. Une première visite chez le vétérinaire vous permettra de faire le point sur le statut vaccinal de votre compagnon et d’établir ces échéances des vaccinations. A douze semaines, il subira les rappels des trois premiers vaccins puis sera vacciné contre la leptospirose. Trois à quatre semaines plus tard, il faudra faire les rappels de tous ces vaccins et ajouter celui contre la rage puis, plus tard, celui contre la piroplasmose.

VERMIFUGES : SEULEMENT DEUX FOIS PAR AN !

La vermifugation constitue une autre priorité. C’est un geste simple mais qui offre aussi au chien une bonne protection en même temps qu’il assure une bonne hygiène pour toute la famille puisque certains vers peuvent transmettre des maladies à l’homme.
Chez le chiot, il est d’usage d’effectuer la vermifugation à 10 jours, puis tous les 15 jours jusqu’à l’âge de deux mois et tous les mois jusqu’à neuf mois.
Chez l’adulte, la vermifugation est effectuée deux fois par an.

PUCES ET TIQUES : CHASSEZ CES INDESIRABLES

Prioritaire également, la lutte contre les parasites externes, puces et tiques en premier lieu. Le premier signal d’alerte de la présence de puces chez un molosse : les démangeaisons.
Quand il commence à se gratter frénétiquement, il est souvent inutile de chercher plus loin. Autrefois, la présence de puces était saisonnière, d’avril à novembre, mais aujourd’hui, en raison du chauffage qui maintient des températures constantes dans les habitations toute l’année, le problème est permanent. Il doit donc faire l’objet d’une prise en charge sérieuse, passant par des mesures de prévention des infestations et de traitement des molosses parasités.
La lutte contre les puces passe s’articule de trois axes : éliminations des parasites sur le molosse, dans l’environnement, et traitement des congénères et autres animaux de la maison, le chat étant un véritable réservoir à puces !


La prévention contre les infestations par les tiques passe par une inspection régulière de son molosse au retour des promenades, qu’elles aient lieu en forêt ou dans les parcs urbains car ces endroits regorgent aussi de tiques !
Cette inspection est importante car plus la tique est détectée et ôtée tôt, plus le risque qu’elle ait pu transmettre des maladies à votre molosse est faible.
En effet, on sait par exemple que l’inoculation du germe responsable de la piroplasmose ne commence que 48h environ après le début de la fixation.
Le simple passage de l’aspirateur permet d’éliminer de 30 à 60% des œufs et de 10 à 20% des larves, même s’il ne suffit pas à déloger les puces enfoncées profondément dans les moquettes. Des mesures d’hygiène complémentaire (nettoyage régulier de la couche du chien) améliorent les résultats.



STAFFORDSHIRE BULL TERRIER